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David Marin
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Le paysage a ses propres lois, son désordre, son asymétrie, ses déséquilibres et ses fractures. Mais il y a un ordonnancement logique et hautement fonctionnel dans sa construction, une intime et indéfectible symbiose entre toutes les composantes profuses, quelque soit l’échelle, des plus infimes aux plus colossales, de la mauvaise herbe à la montagne, parfaite intelligence de la nature que notre société anthropocentrée nie avec une conviction appliquée, affûtant les outils pour un discours de persuasion périlleux et narcissique. Le sujet de l’exposition est là, mettant justement à l’honneur l’insignifiant, la discrétion, la délicatesse, la fragilité, la résilience face à la violence et à la folie du comportement inconsidéré des hommes.

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    En ce momentLa Cour de l'AbbayeAnnecy 2025

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Mauvaise Herbe
septembre - décembre 2025
Annecy, FR

Mauvaise Herbe

Exposition — La Cour de l'Abbaye, Annecy, automne 2025

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Völklinger Hütte (Allemagne), Marx, en collaboration avec Baptiste Debombourg.

Allons Voir

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Unités rurales et artistiques, parcours d’art contemporain en pays fort

Ce que dit la bouche d'ombre

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Paris 3, Yves Sabourin

La Cour de l'Abbaye

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La Cour de l’Abbaye, Annecy

Optimized
Né en 1973 Vit et travaille à Annecy. C'est à travers des installations et des oeuvres graphiques que je travaille autour des questions liées à notre environnement et à ses fragilités face à l’ignorance et à la vanité des hommes. La question des disparitions, des adaptations et des mutations de notre quotidien, qu'elles soient biologiques, écologiques ou sociétales, relie les œuvres et jalonne un parcours que je souhaite multiple, remettant toujours en question les procédés. J’utilise et expérimente une grande diversité de médium, des techniques ou matériaux insolites ou plus classiques, mais dont je revisite chaque fois les usages : dessin, peinture, broderie, sculptures, installations et video, papier, bois, feuilles d'or ou encore copeaux de crayons de couleur. Cela me permet d’explorer les questions de destructions, de piétinements, d’annihilation par l’ignorance de l’autre, la superficialité aveugle et triomphante, l’orgueil dévastateur, l’indifférence. Ce qui m’intéresse alors, en miroir de ces comportements, ce sont les traces, les marques, les déformations. L’insignifiant ainsi magnifié reprend ses droits. Le détournement des techniques et des matériaux fait vaciller les repères pour interroger notre société contemporaine, pointant ses dérives, ses errements, l’inconscience de nos pratiques forcenées de consommateurs.
David Marin
Dessiner en hachurant et broder « à la sauvage » sont pour David Marin ses moyens de libérer aussi bien les matières, comme la craie colorée et le fil, que les supports, comme la toile à peindre, le papier ou le bois. Dans ses gestes, l’artiste use de la brutalité comme de la finesse afin que s’entremêlent sens, composition et sensible. Et en s’échappant ainsi de toutes les règles picturales « classiques », David Marin propose de la peinture, sa peinture.
(Yves Sabourin)

Ce à quoi l’on est confronté dans le travail de David Marin est tout entier dans une succession de creux et de plein, de blanc et de noir, d’envers et d’endroit, dans la combinaison de ce qui fait nœud et ligne, à l’image de ces images qui nous révèlent la vérité organique du système nerveux : une alliance de neurones (et de leur axone) à d’autres neurones au travers de la fente synaptique par l’effet d’une combinaison chimico- électrique ; bref, un réseau de nœuds et de traits que de multiples forces ne cessent de traverser.
(Marc-Vincent Howlett)

En faisant constamment bouger les lignes, tout en brouillant les pistes, parce que naviguant subrepticement entre anticipation et archéologie, microcosme et macrocosme, ombre et lumière, présence et absence, éthique et esthétique, sensibilité et ironie, David Marin donne à voir une constellation de productions plastiques diverses qui, en déjouant les formats normés des arts dits académiques (la peinture, le dessin, la sculpture), ne cessent de résister à toute lecture univoque. Et c’est justement cette liberté de ton, grandement ouverte à la dualité et à l’altérité, qui leur donne toute leur force.
(Vincent Delaury)

Si dans le travail de sculpture de David Marin, le copeau, ou la perforation sont les unités premières, au même titre que le pixel l’est pour l’image informatique, le trait l’est de semblable manière dans les œuvres graphiques qu’il réalise en mêlant le fusain et le fil de nylon, de laine ou de mohair. Nous y voyons l’action de la main qui travaille et s’emballe jusqu’à dérégler son geste, le contrarier.
(Marguerite pilven)

Pour toutes questions ou demande de prise de contact, n'hésitez pas à m'envoyer un message ou bien à passer par le formulaire suivant.

@1marin
1marin@protonmail.com
+33 7 86 49 84 81
2 Rue Louis Revon
Annecy 74 000